Retrouvailles nauséeuses

Samedi, mes parents, Bob et moi, prenons la route pour virignin, village charmant, au milieu des montagnes alpines, ou se trouve 90% de la famille de ma mère et 90% de la famille de mon père (oui, bah la famille de mon père se réduit à 4 personnes, et celle de ma mère 98, ce qui nous ramène au village entier) Où je ne suis pas allée depuis 4 ans, crois-je.
Donc, village entièrement peuplé par mon peuple familial. Bob nous fait des beaux vomis dans la voiture. On arrive après 7heures de route mouvementées.

La soeur de ma mère, [ci-dessus] un peu dérangée, schizophrène, abrutie par les anti-dépresseurs, nous accueille, dans sa maison ma foi charmante mais puant le passé. [ci-dessous, le plus joli]

Douche, toilettes et lavabo sont inutilisables : la fosse est bouchée. La cuvette est remplie de merde, et le pas de la porte est une vraie mare d'excréments. La douche, remplie d'une eau à l'odeur piquante, n'est pas attirante.
"Euh, tu n'appelle pas le plombier? / Bah, non, c'est pas bien grave."
Genre, ça va se vider et se nettoyer tout seul.
La maison appartient en fait à la mère de ma mère, et seule ma tante y vit. Donc, elle attend que la mamie s'occupe de tout, et vice versa.
Fin bon, ça nous fait bien rire. On va se coucher, sur des somptueux lits. Après la salle de bains imaginez la chambre dans le même genre. Voilà, je dors là.
Mal.
Le lendemain soir, c'est noël, on va tous chez les parents adoptifs de mon père, qui vivent à 100metres de là. Maison bourgeoise, maintenant, et ya tout plein de livres, dans toutes les pièces :

Vous voyez, on passe de la famille de ma mère à celle de mon père.
Donc, la soeur de mon père et ses deux jolies fillottes sont là. On ouvre les cadeaux. Ya pas de foie gras. Je bois du champagne, un peu. J'ai la tête qui chauffe, il est bien bon.

On va dormir après une folle soirée.

Le lendemain, après une énorme tartine délicieuse avec le meilleur pain mondial :

Nous rendons chez la cousine de ma mère pour un nouveau repas de noël avec les Monard (enfin quelques-uns)
Alors là c'est folklo, ya la vieille qui a parkinson, alzeihmer et qui vient de se casser le fémur, LE légume donc, et son copain, Jean, qui a de maGnifiques oreilles. Ya le cousin de ma mère, Bruno, ancien taulard, un peu alcoolo, qui m'emmerde, il doit vouloir me baiser.
Puis, la cousine de ma mère, un peu alcoolo, mais sympathique, et ses deux gosses, 20 ans, et totalement paumés, roulent sans permis, bourrés et défoncés, et leur mère trouve ça normal. J'exagère, ils sont sympas. La mémé parle, elle plaisante même, mais on comprends rien à e qu'elle dit, et tout le monde est là "oui, mémé, ahahah".
Le fromage.
"Il sent la jeune fille négligée çuila Mouhoahaoah".
"Baoh ! Tu va y manger, oui !"
{le "y" est placé le plus souvent possible}
On reste là assis jusqu'à 16h. Sur la fin, je m'ennuie ferme.

Parler très fort ET tous en même temps, avec un accent savoyard bien marqué. Beaucoup boire (pas d'eau). Faire des blagues grasses, puis parler de la vie qu'elle est dure.
Rire très fortement, avec une tête horrible. Ne jamais cesser de se quereller, gentiment, et inciter les autres à adhérer, donc a parler encore plus fort que l'autre.
Fumer, beaucoup. Relater les évènement passés, drôles ou non. Aller faire un bisou à mémé de temps en temps, pour qu'elle se sente pas trop seule, malgré la présence réconfortante de Jean, qui, avec ses cheveux ébourrifés, ses grandes oreilles et son gros nez, nous fait bien rire.

On part, enfin. Nous allons ensuite chez Loulou et Simone, les parents adoptifs de mon père, pour passer le temps jusqu'à {ouhlalala je crois que mes parents s'entretuent} l'heure du repas.

On rentre chez la soeur de ma mère pour manger, où le chat dingue, tireur de langue et Tri-pattique(oui, il lui manque la patte arrière gauche) [d'où son nom : Tripat, parfois réduit à Tritri] nous attends [ci-dessus]. Le lendemain, un tour à Chambéry, lecture intensive, et repas chez Simone. Mercredi. On revient, Bob vomit à 1km de la maison.

Mes parents s'engueulent depuis hier soir, et là je crois qu'il cassent la maison.